2/06/2007



[En réponse à l’avertissement du nouveau chef de la section musique du blogue Fréquences, qui menace de retirer aux blogueurs invités les privilèges qui leur sont accordés (nommément le droit d’utiliser la toilette des employés et de faire des tresses à Fred lorsqu’ils visitent le magasin) voici, pour le meilleur et pour le pire, le fruit d’une récente nuit blanche...]

Normand « One Love » L’Amour

Ça m’a frappé l’autre jour en écoutant la pièce « Rocking Of The Ten Thousand » de Badoo, tirée de la compilation Sound of Channel One: The King Tubby Connection : Normand L’Amour est un DJ jamaïquain qui s’ignore! Pour ceux qui sont trop paresseux pour trouver cette pièce, l’écouter et être foudroyé par l’évidence, voici, en vrac, les arguments qui me permettent d’avancer cette thèse controversée : 1) Normand L’Amour a le style vocal des DJs de Kingston, ce mélange si distinctif de voix parlée, scandée et chantée qui, dans la belle et grande histoire de la musique, préfigure celui des premiers rappeurs. 2) De plus, comme ses homologues antillais, il traite autant dans ses chansons de thèmes naïfs que de sujets mystiques et spirituels. 3) Finalement, Normand, dont le véritable nom est Cournoyer, s’est doté, à l’instar des innombrables « Jah » de la tradition jamaïquaine, d’un surnom à connotation religieuse (« Amour » comme dans « Amour de Dieu » ou « Amour universel », genre).

Si Matisyahu, le reggaeman hassidim est considéré comme un musicien « sérieux » et, à ce titre, participe à de « vrais » festivals de musique comme Pop Montréal et Coachella, j’exige, pour Normand L’Amour, le white nyega* de Sorel, une invitation au prochain Consonance!

* (c’est pas raciste, c’est du patois jamaïquain!)

RastafaCharles

1 commentaire:

Anonyme a dit...

ye deja a moins pas mal plus souel que fred