6/27/2006


Charles-Alexandre présente :

Charles-Alexandre ne contient pas de gras trans (ou si peu)!

Please Kill Me : The Uncensored Oral History of Punk
de Legs McNeil et Gillian McCain

Eh misère, moi qui voulais vous vanter les mérites de Please Kill Me : The Uncensored Oral History of Punk depuis au moins avant l’existence de ce blog ! C’était sans compter sur le méchant Patrick Baillargeon qui s’est sournoisement emparé de mon sujet sans m’en parler et qui m’a salement scoopé dans une des dernières livraisons de la gazette communautaire à laquelle il contribue. Tant pis, je vous dis quand même que tout le bien que monsieur Baillargeon a pu dire de ce livre est vrai. Construit comme un véritable scrapbook du punk américain (un peu comme ceux du Châtelaine, mais avec un peu plus d’héroïne), Please Kill Me rassemble les témoignages et les photographies de ceux qui, de Detroit à New York, ont contribué à l’émergence de ce qu’un étudiant en sociologie de l’UQAM pourrait aisément qualifier de « mouvement culturel contestataire le plus important depuis la traversée des Alpes par Hannibal ». À faire lire de force à tous ceux qui, comme Jean Barbe, croient que le punk vient d’Écosse. Patrick Baillargeon nous recommande la traduction française qui vient de paraître aux Éditions Allia, mais à 44,95$ mieux vaut la voler (ce qui serait franchement punk) ou assommer un libraire avec (ce qui serait pas mal non plus). Rabattez-vous donc sur l’édition originale anglaise : ça vous laissera suffisamment d’argent pour vous procurer Fun House des Stooges chez Fréquences le disquaire™ et ça vous donnera un bon prétexte pour perfectionner votre maîtrise de la langue de Dee Dee Ramone. Probablement aussi pédagogique qu’une caresse de Fred !


LE RETOUR DE DIZZIE

Ainsi donc me revoici, chers amis du blog, de retour après cette déplorable
absence de quelques semaines – embourbé que j’étais à travers une
interminable session d’été, à quelques jets de 3 crédits que je suis d’un
premier baccalauréat – en gestion? Héhé, mais non, chers amis, n’ayez
crainte… Soit, je reprends dès aujourd’hui le collier, entretenant l’espoir
que mon flair canin puce encore une fois vous être utile. Aussi, autre
grande nouvelle : sachez, beaux humains, que mes sages paroles vous serons
dorénavant offertes en exclusivité, mon employeur ayant finalement racheté
le contrat qui me liait au New Yorker! Ce sera donc une grande aubaine, et
pour vous et pour moi, chers bipèdes…

6/25/2006


Peigne et confidences avec Chantal

Une toute nouvelle chroniqueuse fait son apparition sur le Blog Fréquences: Chantal. Une coiffeuse au sommet de son art qui viendra chaque semaine livrer ses conseils capilaires. Il ne s'est jamais rien fait de meilleur sur le sujet depuis la chanson "Cut your hair" de Pavement.

Chers auditeurs, cette semaine je vous parle d'un sujet d'actualité: La teinture de pharmacie.
Plusieurs personnes croient qu'elle est totalement innofensive mais détrompez-vous: elle est vraiment dangereuse pour vos cheveux! Cette teinture laisse des molécules sur la surface de vos cheveux, laissant votre chevelure avec un aspect de non-luisance... Parlons d'une sorte en particulier: Nice n' Easy niveau 1, ce qui veut donc dire noir profond. Lorsque la victime veut se faire pâlir la chevelure, la teinte de celle-ci reflète des tons de vert. Ceci n'est pas indiqué sur le dos de la boite, oh que non!
Des études ont été faites auprès des gens qui utilisent la teinture de pharmacie et ces études ont révélées que ces gens sont moins épanouis, ont une moins grande estime de leur personne mais que les personnes qui emploient la teinture de salon (comme dans mon salon) sont des gens qui ont une plus belle vision de la vie.

À la prochaine et gardez vos bulbes capilaires propres.

Chantal xxxxx


LA CHRONIQUE D'AXINITE: ARIMO SE CONFIE.

Des petits cadeaux pour vous aujourd'hui les amis! Je pourrais vous raconter ma partie de poches et de frisbee durant ma soirée d'hier à St-Pie, mes fréquentations nuptiales avec 3 journalistes du Devoir, vous publier le set-list de mon I-Pod et/ou transmettre l'intégralité de mes discussions sur MSN avec Dany Laferrière MAIS au lieu de tout ca, voici les albums recommandés par Arimo pour ce trimestre.



Mahavishnu Orchestra-The Inner Mounting Flame

Un an après la sortie de l'album Bitches Brew par Miles Davis qui jettait les bases d'une fusion réussie entre le rock et le jazz, le sage John McLaughlin y allait en force avec cet album avant de sombrer quelques années plus tard vers les curiosités acoustiques et orientales.

Ne semblant pas encore affecté par les émanations de l'encens, McLaughlin et sa bande y allèrent d'un album à la fois complexe et rapide passant d'improvisations jazz à des "build-up" rock qui ont surement donnés la fessée à Deep Puple à l'époque. Les envolées de guitares, mélangées au violon électrique et à la batterie explosive de Billy Cobham donnent parfois des moments tellement remplis, qu'il faut mettre le disque sur pause pour mieux reprendre sa respiration. The Inner Mounting Flame est un des meilleurs exemples de bonne cohabitation entre le prog, le rock et le jazz.



The Pharcyde- Bizarre Ride II The Pharcyde

Les années préférées d'Arimo pour le hip-hop sont certainement de 1989 à 1993. Un des albums préféré d'Arimo est certainment Bizarre ride II The Pharcyde. Ce quatuor californien a tassé les normes de côté et a décidé de ramener l'esprit festif du hip-hop à l'avant-plan. Dans l'esprit de Parliament, The Pharcyde y vont de musiques extrêmement groovy, joyeuses, de MC's qui s'amusent autour du micro en démontrant leurs prouesses assez étonnantes au niveau du flow et de la rime et de paroles parfois complètement vulgaires et absurdes (oui, ca existait déjà en 1992!).

La pièce "Soulflower" est l'exemple parfait de l'esprit Pharcydien: Joie, humour, funk et jazz. Malgré les blagues sur les mamans et les allusions aux zizis, Pharcyde étonne sur le classique "Passing Me By", en y allant avec un groove un peu plus langoureux, des paroles plus sérieuses et donnant la couleur de leur album suivant.

Arimo aime. Vraiment.

6/20/2006



WWW.FESTIVALCONSONANCE.COM

POUR TOUS LES DÉTAILS

6/18/2006





En plus de sa passion pour Snuff, ce client est aussi un des plus grands cerveaux en ce qui concerne la mise en marché et la création de la croustille. Il travaille présentement à l'élaboration d'une théorie sur les liens entre l'éclosion de la scène punk rock britannique du début des années 90 et la hausse de la consommation de croutilles à l'aneth chez les jeunes hommes non-fumeurs agés de 14 à 23 ans de la région de Bristol.

Voici sa première chronique en exclusivité sur le blog Fréquences
Et quelle entrée en matière!!

Avertissement : Nous préférons vous prévenir que ce que vous allez lire risque de vous donner toute une fringale!

Pour la première chronique d’une série pourtant sur la croustille ou plus communément
appelé « chips » , il sera question de l’histoire de la croustille.
Les chips sont l'un des snacks les plus populaires au monde - mais quelle est leur origine ? C'est celle de l'humble pomme de terre (solanum tuberosum) - un composant essentiel du régime européen. La modeste pomme de terre a des ancêtres exotiques. Les pommes de terre sont originaires de l'Amérique du sud où les habitants du pays qui est aujourd'hui le Pérou consommaient le tubercule appelé 'papas' il y a plus de
2000 ans.

Les chips furent préparées pour la première fois en 1853 par un cuisinier indien d'Amérique - M. George Crum - dans un hôtel à la mode de Saratoga Springs, New York State, USA. Ce nouveau plat fut préparé pour un certain Cornelius Vanderbilt, le magnat des chemins de fer - un gastronome exigeant qui se plaignait souvent que ses frites n'étaient pas coupées en tranches assez fines et qui les renvoyait aux cuisines. Après avoir essuyé plusieurs refus, le cuisinier décida de donner une leçon au client difficile. Il coupa les pommes de terre en tranches extrêmement fines puis les fit frire dans de l'huile bouillante jusqu'à ce qu'elles soient dorées et croustillantes. La plaisanterie de Crum se retourna en fait contre lui et les chips, comme on les appelle en France, connurent en fait un succès phénoménal.
Et bien voilà la petite histoire de la « chips ».

La prochaine chronique portera sur la fabrication de la croustille.
À bientôt!

Qui est Umtie??

LUNDI LE 19 JUIN SERA UN GRAND JOUR!!!

Plusieurs personnes ont sans doute oublier l'existence du hockey...pas chez Fréquences!
Avec le Mondial en plus...ouf!!

Heureusement qu'Umtie est plus intelligent qu'il en a l'air

Let's go Oilers!



UMTIE FAIT SON APPARITION!









Umtie est une véritable encyclopédie...Ancienne vedette du cirque et surtout la star de multiples ventes de garage, Umtie s'y connaît en matière de musique. Lui qui a dèjà côtoyé des copies abimées des premiers albums de David Axelrod dès ses débuts sur le circuit de l'usagé. Umtie s'est pointé chez Fréquences à la demande de son bon copain Dizzie. Depuis plus de 3 ans il est acheteur pour le volet réédition de la boutique...Pour les besoins du blog, Umtie ressucitera un des ses premiers numéros de clown-oeuf: la devinette musicale!! Nous vous invitons à venir tester vos connaissances aussi souvent que vous le voulez et par le fait même découvrir des oeuvres essentielles à toute discographie qui se respecte!

6/01/2006





CONSONANCE 2006

SOYEZ-Y!


Le conseil exclusif au blog Fréquences:

n'attendez surtout pas au 30 juillet pour acheter vos billets

les places sont limitées à 250 par dimanche

90$ pour les 4 dimanche = 3,60$ du groupe = ridicule!

30$ par dimanche = 5$ du groupe = aussi ridicule!

BILLETS EN VENTE MAINTENANT
SAINT-HYACINTHE: FRÉQUENCES LE DISQUAIRE 450.223.1441 / LE ZARICOT 450.774.2383
GRANBY: FRÉQUENCES LE DISQUAIRE 450.378.7117
MONTRÉAL: LES ANGES VAGABONDS 514.527.8174 / L'OBLIQUE 514.499.1323

WWW.FESTIVALCONSONANCE.COM
en ligne le 24 juin



MAURICE RÉDACTEUR EN CHEF
FREQUENCES LE DISQUAIRE POINT COM

Maurice s'affaire présentement à terminer la toujours très attendue liste d'envoi Fréquences pour le mois de juin...

Ses coups de coeur pour juin sont: les rééditions de Earth, le nouvel album d'Ammon Contact, la violence du prochain Enslaved, l'éclectisme de Genghis Tron, sa trouvaille qu'est The Misunderstood, la nouvelle édition sur Local du mini des Robots De La Rime et les Oilers d'Edmonton!

Pour tout savoir ce qui se passe en juin et bien plus rendez vous au:

WWW.FREQUENCESLEDISQUAIRE.COM

Merci de le flatter


CHARLES-ALEXANDRE PRÉSENTE

Charles-Alexandre serait l'employé idéal...mais il travaille pour quelqu'un d'autre!

Charles-Alexandre possède une maîtrise donc il écrit bien...




The Gladiators - Trenchtown Mix Up

Avec Trenchtown Mix Up, les Gladiators nous offrent une véritable leçon de reggae, voire une leçon de vie. Non satisfaits de nous éblouir les oreilles avec des harmonies vocales directement inspirées par Jah (donc divines), nos champions de l’arène en profitent pour rappeler aux vils Babyloniens que nous sommes les valeurs fondamentales dictées par l’Éternel, soit qu’il n’est pas très gentil de dire du mal de son prochain, qu’il est un peu bête de se fier aux apparences et, que dans l’attente du retour du prophète, mieux vaut porter des sous-vêtements propres. Comme si cette démonstration de supériorité morale n’était pas suffisante, nos mirmillons jamaïquains en profitent également pour affirmer leur supériorité musicale, en donnant une véritable correction à Bob Marley et ses cueilleurs de petits fruits dont ils rectifient Soul Rebel et Rude Boy Ska. Franchement, cet album est aussi porteur d’espoir qu’une caresse de Fred!



LA CHRONIQUE D'AXINITE: ARIMO SE CONFIE.
Alors! Bonjour les copains! Ici Arimo de les Robots de la Rime! Hourra. Comme Fréquences le Disquaire fut le premier commerce à me donner une chance sur cette Terre, ils me laissent encore une chance par le biais de ce blog! Youppi.

J'invite donc tous les amis à venir me lire, ici, oui. À lire ce que j'écoute et à écouter ce que je lis.





Swervedriver- Juggernaut Rides 1989-1998

Swervedriver fut un groupe difficile à classer. Reposant sur des bases rock assez lourdes mais influencé par de la pop planante et hautement acrocheuse, Swervedriver est un autre de ces groupes phares britanniques injustement ignorés. On cours se procurer leur anthologie pour la quantité incroyable de riffs et refrains accrocheurs et pour de savoureux b-sides tel que "Planes over the skyline" et Maëlstorm. À écouter en voiture, à vive allure, les fenêtre baissées.




Augustus Pablo- King Tubby Meets Rockers Uptown

Sur cet album que l'on se doit de ressortir pour l'été, Augustus Pablo et King Tubby, jettent les bases d'un dub puissant et fortement rythmé. Le mélodica et le piano de maître Pablo, noyés dans les effets et les solides lignes de basses désormais classiques de monsieur Robby Shakespeare, font de cet album un classique intemporel et indispensable du reggae-dub.




Dub Trio- New Heavy

Au cours des décennies tous les genres de musique ont été, parfois malgré eux, fusionnés à un autre. On en vient maintenant toujours à se demander quelle sera la prochaine fusion de styles. La plus récente nous vient de Dub Trio; un groupe de musiciens chevronnés qui intègre habilement la musique jamaicaine au punk-hardcore et même parfois au métal. Entendre des rythmes punk se casser pour laisser place à des ambiances planantes et intense ou encore entendre Mike Patton se prendre pour Horace Andy et ensuite se mettre à hurler dans la même chanson c'est....nouveau et intéressant!


LE COURRIER DE DIZZIE

Lettre d’André

Bonjour Dizzie,

À ma grande surprise, j’ai récemment eu vent de l’existence d’un groupe de musique québécois dont le patronyme, après vérification, semble être le même que le mien. Ce constat m’amène à deux questions : pourquoi? et comment pourrais-je faire pour profiter du succès grandissant que semble connaître cette formation?

André

Réponse de Dizzie

Cher André,

Cette homonymie surprise n’est pas sans créer chez vous quelque remous ; je comprends d’ailleurs parfaitement la nature de votre étonnement. Par expérience, je peux vous confirmer que certaines combinaison linguistique reliées à la nomenclature peuvent se dédoubler, et ce même si elles tendent à désigner deux entités différentes ; toutefois, vous devriez savoir qu’il n’est jamais très sport de tirer malicieusement profit du talent et de l’effort d’autrui dans un dessein d’accomplissement professionnel – parlez-en à Art Garfunkel. Faites plutôt jouir votre entourage de ces qualités qui vous sont propres, et auxquels tous pourront par la suite identifier votre succès. À ceci je vous propose donc de vous créer votre propre formation musicale – ou ensemble harmonique à cordes et à vents, c’est selon –, laquelle pourra aussi, si vous le voulez bien, s’appeler André. Une association deviendra par la suite inévitable avec l’autre groupe du nom d’André, lesquels vous inviteront peut-être à assurer une de leurs premières parties, ou encore à simplement développer une amitié durable attisée par cette passion commune des refrains créatifs.*


Lettre de Mylène

Cher Dizzie,

Depuis plus d’un an, j’entends les gens rire des emo : blagues sur les émo par-ci, jeux d’esprit par-là, contrepétries savantes et autres boutades galvanisées par l’ivresse de la subtile création de nouveaux sobriquets quotidiens. Personnellement, je trouve ce type d’humour hilarant, bien que n'ayant jamais réellement été convaincue de son bien fondé ni même de l’essence de sa teneur humoristique. Étant une jeune poupoune racing de 19 ans, je ne puis affirmer connaître la véritable souffrance de l’humiliation, n’ayant jamais eu à subir les railleries de l’intelligentsia musicale, nonobstant le port de mon jacket Chevrolet ; or voilà : j’ai récemment surpris mon frère cadet à s’adonner aux plaisirs de la emo-culture… À ce jour, personne d’autre dans la famille n’est au courant ; que moi. Je dois vous avouer, cher Dizzie, que je crains la réaction de mon père plus que tout, et redoute avec âpreté le moment où j’aurai à confronter mon frangin aux fins-fonds d’une sombre ruelle de la métropole, prise entre les encouragements délurés d’une pléiades de bikers punk-rocker – m'obligeant à lui couper la couette de cheveux pendante qu’il a au-dessus de l’œil gauche – et les larmes de mon frère – les vraies, là, pas celles qu’il s’est fait tatouer en avril…
Alors que faire mon cher Dizzie? Je suis une âme perdue, un moteur Yamaha sans huile, un clavier Yamaha sans touche : je suis déchirée comme le coat d’un motard accidenté. Devrais-je donner une chance à la vie, et accepter mon frère tel qu’il est : un emo?

Réponse de Dizzie
Oui.*

*Les propos de Dizzie ont été recueillis par l’équipe de Fréquencesledisquaire.com