2/24/2008

Fréquences dans le Journal!


Érick-Louis est soupçonné d'être à la tête d'un réseau de trafic d'organes? La cave du Fréquences de St-Hyacinthe abrite une fabrique clandestine de sirop d'érable frelaté? Jean-Philippe et Max sont échangés à Atlanta?

Mais non, rassurez-vous... C'est Philippe Renault qui fait un article sur le retour du vinyle... OUF!

Chez Fréquences le disquaire, un indépendant implanté à Granby et Saint-Hyacinthe, on ne finit plus de recevoir des microsillons. La petite entreprise vient d’ailleurs d’accueillir une sélection de plus de 2000 albums usagés.

Le copropriétaire, Érick-Louis Champagne, y voit rien de moins qu’une responsabilité culturelle. «Je crois que culturellement, nous avons notre part à faire. C’est important de montrer aux jeunes qu’un autre support existait avant les disques compacts», considère- t-il.

Selon lui, le goût de laisser un héritage à la nouvelle génération est également perceptible chez les mélomanes, qui se débarrassent de leurs vieux vinyles non pas pour une question d’économie, mais plutôt pour une raison sociale.

«Ce qu’ils veulent, ce n’est pas de l’argent, mais que l’album retourne en circulation. C’est un genre de legs. Ce sont d’ailleurs souvent les jeunes qui achètent», conclut-il.

On y apprend également que Pierre Lapointe a nourrit sa culture musicale «à grand coups de vinyles »... Ouch! Ça doit pas faire du bien.

Aucun commentaire: