6/09/2007

Les classiques de l'usagé, volume 1: The White Room

Lorsque les temps sont durs, les mélomanes fauchés savent qu'ils peuvent toujours se rabattre sur la section « Usagés » de Fréquences pour assouvir leurs envies musicales. Fort d'une expérience de plus de 5 ans à écumer les pawn shops du chemin Chambly, à Longueuil, Charles vous propose cette nouvelle chronique, « Les classiques de l'usagé » pour vous aider à y voir plus clair dans cette section souvent déroutante. Car au-delà des inévitables croûtes de Collective Soul, Mr. Big et autres Yelo Molo, l'« Usagés », ce «Fréquences du pauvre », regorge également de perles rares qui méritent d'être découvertes ou redécouvertes.




#1 The White Room - The KLF

The White Room est un incontournable des bacs à rabais de la Belle Province (et du monde entier) depuis plus de 15 ans. Le succès monstre,
en 1991, des pièces What Time is Love?, 3 A.M. Eternal, Last Train to Transcentral et Justified and Ancient , a eu l'avantage d'assurer pour l'éternité la disponibilité à bas prix de ce chef d'oeuvre. Malheureusement, il a également contribué à donner à The KLF, du moins au Québec, une image péjorative de groupe « commercial » qu'il ne mérite pas tout à fait. En effet, The KLF (Kopyright Liberation Front), s'incrit dans la belle et longue tradition de groupes britanniques (Throbbing Gristle, Scritti Politti, Gang of Four) qui se sont inspirés des idées radicales du situationnisme pour nous proposer une démarche artistique étonnante. Pour vous en convaincre, je vous invite paresseusement à lire ceci.

Voyez également ce petit vidéo. Cette interprétation décapante du succès 3 A.M. Eternal lors du gala Brit Awards 1992 sera le suicide professionnel du groupe.

1 commentaire:

Brian K. Bryant a dit...

Whoa the KLF! A surveiller aussi l'autre projet de ces gars: The JAMS AKA THE TIMELORDS. il existe une compil de leurs singles: the history the JAMS.